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Essai longue durée : KTM 690 Duke R modèle 2014 ... Elle ne boit pas, mais elle cause !! !!

samedi 26 juillet 2014, par Hervé

Lorsque je n’ai même que soumis l’idée de faire la balade des Cent Cols sur un mono de moyenne cylindrée, de surcroit à consonance sportive, d’aucuns se sont largement moqué de moi, de mes vieux os et de la consistance du rembourrage de mon arrière train. Eh bien ce qui était au départ un pari un peu fou et la promesse de lourds tourments c’est transformé en véritable partie de plaisir essentiellement grâce, et qu’elle en soit louée .. voire même achetée par beaucoup .. de la sympathique KTM 690 Duke R, véritable « moto loisirs », capable d’aligner les kilomètres comme une grande .. et même mieux grâce à une maniabilité incroyable et une autonomie exemplaire !!

Revenons en au début.

Il n’y avait guère que j’avais quitté la capitale des Gones après avoir testé la 1190 Adventure R en Corse, une expérience qui m’avait enchanté … Me voici donc de retour pour récupérer la petite sœur. Ce coup ci, par chance, le temps était au grand beau. La Duke R qui m’attendait était déjà sur le parking. Marrante cette moto, fine, élégante avec son kit de protection qui semblait être partie intégrante du cadre. Le kit de couleur était dans les mêmes tons que celui de la grande et le petit silencieux Akrapovic semblait me faire de l’œil. Y’a pas à dire, c’est surement le même gus que celui de l’Adventure qui avait causé du crayon … Celui là faut qu’il le gardent chez les autrichiens, c’est vraiment un bon !!

Comme j’allais tout de même faire un peu de tourisme et que le sac à dos ce n’était vraiment pas ma tasse de thé je fis rapidement monter un top-case sur la bestiole. Hérésie certains vont dire … En ce qui me concerne j’avoue que le sens du confort allait primer sur le coté esthétique de la chose, déjà que la selle !! Eh bien , vous me croirez si vous voulez, mais je fus d’entrée extrêmement surpris. Je m’attendait à une planche à laver, je trouvais un coussin extrêmement souple, limite confortable. Certes ce n’était pas le pullman mais je devinais rapidement que cela n’allait pas virer au cauchemar, et la suite me donna raison. Une fois la bestiole transformée en kit pizzaiolo il était temps de prendre la tangente, une tangente qui allait quand même durer 4000 kilomètres, de quoi largement se faire des idées sur les véritables capacités de l’engin .. En route petit bolide !!

En selle, maraud, en selle !!

Point besoin d’escabeau pour enfourcher la damoiselle, cela se fait sans effort et une fois posé dessus les pieds sont bien à plat sur le sol. Ce qui est amusant c’est que l’on a vraiment l’impression de faire quasiment corps avec la machine tant l’ergonomie est bonne. Sans le moindre ajustement ni tortillement du séant on se pose littéralement dans la moto, les mains tombent bien sur les commandes .. tiens, un détail, l’inclinaison du tableau de bord mériterait d’’être un tantinet plus orientée vers les yeux du pilote, cela risque de poser problème avec les reflets du soleil. En ce qui concerne ce tableau, là on fait dans le riquiqui … Un gros compte tour, un compteur digital et le reste on le fera apparaître au fur et à mesure des pressions sur les boutons de gauche .. J’aurais bien voulu avoir l’heure mais je n’ai jamais trouvé comment cela se réglait .. je suis resté avec l’indicateur de rapport engagé … il y avait également deux trips et le kilométrage total mais tout cela en chiffres si petits que mes vieux yeux avaient du mal à lire .. Moto de djeuns ce truc !!

Au point de vue accessoires on fait dans le minimum. C’est simple, y’a rien. Certes en option on peut avoir une prise pour GPS, des sacoches qui contiennent deux slips et trois paires de chaussettes, une petite sacoche réservoir .. et quelques autres bricoles qui vous couteront fort cher et ne vous servirons guère … En ce qui me concerne j’ai bricolé mon support GPS ( super facile car la batterie est d’un accès fort aisé juste en soulevant la demi selle passager, et je me suis débrouillé pour tout mettre dans le top .. Vous me direz, comme ça on est certain de partir léger .. si vous emmenez madame prévoyez de l’affubler d’un sac à dos car l’option pizza, si elle est sans effet que ce soit sur la conduite comme sur le confort en version solo, va relativement réduire l’empattement selle et vous devrez jouer les airbags à chaque freinage … vraiment pas bon pour les joyeuses, ce manège !!

Vous l’aurez facilement pigé le « pocket bike » c’est pour un solo, si tu veux amener maman aux antipodes, choisis donc la taille au dessus, par contre, rien qu’à la façon dont cet outil se bouge à l’arrêt tu t’imagines instantanément ce qui va se passer dès que cela va tournicoter .. Bon, assez tergiversé, y’a pas que ça à faire, on y va !!

Roulez , petit bolide ….

Contact … la clé est située bien en face de vous, sur le haut du réservoir, là où cela va bien vous faire hiech si vous avez posé une sacoche … moralité, z’avez qu’à pas !!

Le guidon tombe pile poil et on est de suite positionné pour entamer les hostilités , les cuissots bien coincés dans l’échancrure du réservoir et le petons qui n’ont qu’une envie c’est celle de se placer façon racinge, la pointe du pied sur celle du repose pied.

Contrairement à sa grande sœur le point mort se trouve en deux coups de cuillère à pot et la boite est impressionnante de facilité. L’embrayage hydraulique est d’une douceur incroyable et le feeling du frein avant semble être remarquablement ajusté … en fait la prise en main est vraiment immédiate, on dirait qu’on se connait depuis des lustres.

Pour ceux qui sont joueurs, j’ai pu remarquer qu’il y a moult réglages qui vont vous permettre de passer bien tranquille l’hiver, au fond de votre garage, à tout mettre pile poil selon votre ergonomie du moment … impressionnant.

Bon, on roule où quoi ?

Je m’attendais à un gros mono qui allait cogner comme un bucheron ahane dès que je friserais le sous régime eh bien que nenni .. Certes cet engin n’a pas la souplesse ni le couple de mon Tiger trois pattes mais pour peu que tu saches jouer de la boite eh bien tu vas t’éviter facile les coups de raquette .. Y’a pas à dire, il y a eu quand même pas mal de progrès depuis quelques années dans le monde du monocylindre !!

Je sors de chez KTM et de suite je me retrouve englué dans le circulation. Deux poids lourds étaient en train de confronter leurs opinions, une opinion que j’ai de suite deviné divergente au vu du ton de la conversation. Cela avait entraîné un embouteillage monstre. Bonne occasion pour tester les capacités de l’engin en situation plus que scabreuse. Un scoot me fit l’intérieur … je m’en vais te faire voir, faquin, qu’il faut causer autre à Sissi l’Impératrice … un coup à droite, un coup à gauche, je mets gaz et l’enrhume façon grand siècle .. le fatras automobile m’a même paru trop court, j’avais l’impression de passer le plateau en condition réelles .. Super jusqu’au moment où la SEAT Ibiza a décidé de virer à droite sans cligno .. bloque tout, avant et arrière .. surtout arrière because les réflexes .. Eh bien c’est qu’il y a un ABS sur cet outil, évitée l’espagnole, et surtout la gamelle assurée .. vous me direz, s’en mettre une dix minutes après avoir récupéré la meule, cela aurait fait un peu désordre !! Bon … bilan des courses, en ville ce truc c’est vachement facile, trop peut être !!

Un coup de grand ruban ….

Là on entrait dans un autre monde … Qu’est ce que vous voulez faire sur une route qui fait plus de 6 m de large avec un machin pareil ? Bon, on peut y rouler. On peut même y prendre des risques, on peut prendre un bon 180 pour voir ce que cela fait que d’avoir la tronche démantibulée et les bras qui rallongent .. C’est donc possible mais tout comme c’est possible de faire du circuit avec une trottinette électrique !!

Deux voies .. larges

La nationale c’est un peu pareil, même si les dépassements mettent un peu de piment à l’affaire. On regrette un peu la sonorité un peu trop feutrée de l’Akrapovic et il faut faire gaffe de ne pas trop tomber de rapport car la roue avant a facilement tendance à décoller du sol. Bon assez joué, rentrons maintenant dans le monde du réel !!

Là et pas ailleurs !!

C’est là qu’on l’apprécie, le calme de l’Akra, il ne vient pas troubler le chant des oiseaux ni le bruit du vent ( dans les branches de sassafras … Si vous en avez l’occase ne manquez pas cette pièce de théâtre écrite par René de Obaldia dans les années 60 … Grand moment d’originalité et de drôlerie .. C’était le moment de culture !! ) du vent disais je .. La meule elle se sent là comme chez elle, on dirait même qu’elle va t’inciter à découvrir la départementale tortueuse, la vicinale embousée, le chemin empierré même … Plus c’est étroit, plus cela tourne et mieux elle se sent la mutine !!

Cela tombait bien c’était parti pour les 3000 bornes de virolos que nous allions arpenter à l’occasion de la balade des Cent Cols.

Presque 70 bourriques pour un peu plus de 150 kilos tous pleins faits … croyez moi, le rapport poids puissance est vite établi. Quand vous associez à cela une poignée de droite à dosage hyper facile, une boite super bien étagée et une tenue de parquet qui donnerait à un biker l’envie de faire du grass track eh bien vous comprendrez facilement que ce truc c’était l’engin idéal pour jouer dans les cols.

Le faible empattement de la miss associé à son poids plume et à la géométrie de son cadre plus sportive que tourisme font de cette machine une arme redoutable qui, si elle est bien menée, se révèlera impossible à suivre dès que les virages vont s’enchainer à un rythme soutenu. Le freinage est à la hauteur et ce qui m’a le plus frappé lors de cet essai de longue durée c’est la totale impression de sécurité, quelles que soient les circonstances, atmosphérique ou de revêtement. Sans jouer les kamikaze on peut soutenir un rythme très élevé et ce sur une durée relativement longue sans éprouver ni la moindre fatigue ni la moindre lassitude. Le confort de la selle et des suspensions font qu’à aucun moment je n’ai eu le fondement en capilotade et je suis à jour de la moindre frayeur sur cette balade qui, quand même, au vu des routes empruntées et de la météo rencontrée, ne fut pas de toute tranquillité.

En conditions réelles .. et extrêmes :

Il est vrai que la balade des Cent cols c’est un sacré test pour une moto. Entre 350 et 400 bornes de routes de montagne par jour et ce 7 jours d’affilée cela donne quand même une bonne idée des capacités d’une machine et des qualités intrinsèques de celle-ci. En tant qu’essayeur, si tu te goures dans le choix de ta partenaire, soit assuré que pendant une semaine tu vas en chier grave .. C’est bien pour cela que quand au départ, à Foix, les copains participants ont découvert ma complice autrichiennes, y’en a quelques uns qui ont rigolé dans leur barbe .. faisaient moins les fiers juste à la fin de la première journée !!

Bon, et si je continuais à vous parler de la gueuse … Vous allez me dire, le Hervé, chaque fois qu’il essaye une brelle, elle est meilleure que les autres .. En fait ce n’est pas si faux, il faut dire que n’étant acculé par aucun service de presse pour commettre mon papier dans un délai relativement réduit, j’ai largement le temps de réfléchir à ce que je vais écrire. Il faut relativiser quand même les impressions, aussi favorables soient elles, en les adaptant à chacun de nous. Cette machine n’est pas faite pour le commun des motards. Certes, elle est facile, joueuse, sécurisante, très agréable à conduire, mais si vous voulez faire du GT, emmener bobonne en vacances et balader casque ouvert dans la douceur angevine .. allez voir ailleurs. Ce truc c’est un jouet pour adulte consentant, un engin qu’on sort quand il faut se vider la tête, cette machine c’est la maitresse idéale, elle ne te fait pas hiech avec l’entretien, se lave en cinq minutes, a un appétit d’oiseau et te fait grimper aux rideaux dès que tu la chevauches.

Elle ne boit pas :

Tiens je vais en revenir avec l’appétit d’oiseau en vous parlant des consommables. J’ai vérifié l’huile tout au long de ces 4000 bornes eh bien en tout et pour tout j’ai du rajouter, juste avant de ramener la moto à Lyon, un petit verre à bière de synthése .. pas mal pour un gros mono .. quand je pense à la consommation ahurissante de certains boxers teutons cela laisse rêveur. Refroidissement .. RAS, Freins et embrayage .. RAS non plus. Venons en à ce qui aurait pu fâcher compte tenu des régimes que je n’ai pas hésité à solliciter .. Lorsque je suis parti de St Priest je me suis de suite dit .. avec les 14 litres du réservoir tu ne vas pas aller bien loin et cela va être galère assurée lors de la balade. Il est vrai que souvent nous faisions plus de 150 bornes sans trouver une pompe. Eh bien la surprise fut totale lorsque je me suis aperçu que j’avais fait 275 km avant que le voyant de réserve ne s’éclaire et que les indicateurs du tableau de bord ne passent en mode décompte de carburant. Joueur, j’ai poussé jusqu’à 30 bornes la distance parcourue … et je n’ai remis que 13 litres dans le tank .. il en restait encore 1 l cela faisait quand même plus de 300 bornes avec 13 litres soit 4,3 l au cent. J’ai poussé, lors du Cent Cols, en Cévennes, le bouchon encore plus loin … atteignant la barre de 60 bornes en mode réserve et ne remettant dans le réservoir que 13,32 l prouvant ainsi qu’il restait encore un peu moins d’un litre à consommer … J’avais donc fait 335 bornes de routes de montagne, chargé et en n’amusant pas le terrain, avec seulement 13,3 litres soit moins de 4 litres au cent … A notre époque, où il faut mieux consommer du pinard que du sans plomb, n’est ce pas formidable ?

Et si on en venait aux cotés négatifs de la chose ?

Il n’y a rien qui fleure le cheap sur cette bécane et comme en plus elle est superbe, il y en a un paquet qui ont voulu me la taxer, toutefois en cherchant bien on va trouver de quoi la critiquer !!

En premier, le porte monnaie : pour l’acquérir ce n’est pas donné … Mais c’est comme une maitresse, je vous l’ai déjà dit .. quand on aime on ne compte pas .. à l’achat ce mono de moyenne cylindrée est facturé le prix d’une plus grosse avec moult équipements ( soit 10310 balles quand même ) beaucoup diront que c’est exagéré pour un mono, mais si on fait le ratio prix / plaisir croyez moi on en a pour son pognon.

Le tarif inclus quand même un équipement digne d’une très grande : Accélérateur Rire-by-wire, embrayage à glissement limité, échappement Akrapovic, freins Brembo, suspensions WP, ABS dé-connectable de série, possibilités de réglages insoupçonnées .. Tout cela a incontestablement un cout, alors une petite de cette qualité au tarif d’une moyenne à poil, pourquoi pas, moi, je signe de suite !!

La boite est sympa, tout se passe bien si vous passez les vitesses à la volée et si vous n’hésitez pas à jouer du sélecteur, mais si vous y aller calmos, que vous voulez batifoler dans la cambrousse et découvrir la flore ambiante eh bien vous aurez peut être bien une surprise entre la 4 et la 5. En effet j’ai retrouvé dans ces conditions et ce assez souvent pour que cela gêne, un faux point mort des plus désagréable .. peut être bien qu’il faudrait faire un petit réglage du coté du sélecteur, cela tombe bien, c’est possible !!

A part cela que dire à l’encontre de cette machine ? ..

La cylindrée ? Dans ma jeunesse on considérait un 500 comme un gros cube alors ???
Un mono ? .. Bof un mono qui a du couple cela semblait impossible il y a encore une dizaine d’années, le moteur LC4 est est l’exemple parfait de l’évolution technologique de ce type de moteur.
Le confort ? … je crois que je n’ai jamais aussi peu fatigué lors d’étapes de plus de 400 bornes qu’avec la 690 R, preuve en est le nombre insignifiant de fois ou j’ai pu détendre les jambes sur les protections !!
L’entretien : Il est préconisé tous les 10000 km et à l’expérience cela est largement suffisant.

Même le confort du passager éventuel n’a pas été oublié …. Preuve en est le témoignage de Sheffield qui a bien voulu faire une cinquantaine de bornes derrière moi pour tester l’engin, je vous le livre in extenso :

« Bonsoir Hervé,

 On est à la maison ! Merci encore et encore, on a vécu encore une belle aventure avec des gens formidables.
Pour l’essai en passagère sur la KTM, William me dit de te donner mes impressions par écrit. Il est mon seigneur et maître, alors je ne moufte pas et je m’exécute :

Hervé teste le KTM Duke 690 R et a besoin d’une passagère pour parfaire son test.
Il y a une passagère disponible sur le 100 cols, ça tombe bien, je vais faire l’affaire.
50 km avant l’arrivée à l’étape, je passe de la Triumph Explorer confort grand luxe au 690 Duke R d’abord plus "rustique".
Première impression : p... c’est bas, mais je descends de haut ...
Deuxième impression : selle confortable, bonne largeur.
Troisième impression : les jambes sont évidemment pliées, mais les pieds et les mollets se verrouillent bien sur la moto. Je suis bien installée.
Et on roule : à droite, à gauche, en haut, en bas. Toujours confortable. Le Duke enfile les épingles avec pêche malgré ses deux adultes de masse respectable sur la selle.
Les vibrations du gros mono chatouillent gentiment ...
Aux sorties de virages, je sens que le mono peine plus qu’avec Hervé seul, mais ça pousse fort, de façon surprenante pour son gabarit.
La place allouée au passager est un peu restreinte, mais ça a ses bons côtés : pilote et passager sont collés-serrés, c’est plus homogène et convivial.
En descente et freinage, les poignées tombent naturellement sous la main.
Hervé mène le Duke rondement, virages serrés au ras du bitume ... et de l’herbe. J’ai mangé des feuilles d’arbre, aussi ... je ne sais pas si c’était vraiment involontaire ...
Bref 50 km très agréables et ludiques.
J’aurais surement trouvé l’expérience un peu rude sur une longue distance, mais j’ai vraiment apprécié la puissance, l’aisance et le côté rustique et méchamment efficace de la moto sur ce petit bout de balade. La fin de l’étape et l’hôtel sont arrivés trop tôt.
Bises, Hervé, et merci pour ce tour de manège ...

Sophie / Sheffield »

Au bilan …

Vous allez rire, j’ai essayé de négocier avec le service presse de KTM la vente de ce 690 R, 4000 bornes avec un mono, cela crée des liens … manque de pot, il était déjà réservé .. mais je ne dis pas que le modèle 2015 !!

Remerciements :

Merci à KTM France pour m’avoir confié sans restriction ni la moindre hésitation cette machine sur une balade aussi astreignante pour la mécanique que le raid des Cent Cols.
Merci Claire, merci Gérard de nous avoir fait confiance.
En ce qui me concerne, j’espère avoir encore le plaisir de retrouver une machine orange pour effectuer l’une de nos balades atypiques … et pour en faire un essai longue durée pour Motards En Balade.

Note : Depuis que le Cent Cols existe je l’ai effectué 3 fois sur 4 au guidon de machines de marque KTM .. Il y a huit ans j’étais au guidon de la seule autrichienne du plateau eh bien, cette année, au départ de Foix il était amusant de constater que 5 KTM était sur le parking et qu’elles étaient toutes les 5 à l’arrivée à La Bresse au grand plaisir de leurs pilotes … Cette multiplication serait elle une cause à effet sachant que 75 % les participants des Cent Cols s’inscrivent d’une édition sur l’autre ?

Hervé
Photos : Sheffield


Fiche technique :

Modèle
KTM Duke 690 R modèle 2014,
Catégorie : Moto plaisir

Moteur
Monocylindre 4 temps simple ACT 4 soupapes,
Cylindrée : 690 cm3,
Refroidissement : Liquide,
Alimentation : Injection électronique, système Drive-by-Wire

Performances
Puissance max. : 68 cv à 7500 tr/min,
Couple max. : 72 Nm à 5’500 tr/min,
Vitesse maxi : C’est dépassé !!

Transmission
Finale : Par chaîne à joints toriques,
Boîte : 6 rapports à crabots,
Embrayage : Multidisque à bain d’huile, système anti-hopping APTC

Partie Cycle
Châssis : Treillis en tubes d’acier au chrome molybdène,
Suspension AV : Fourche inversée WhitePower 43mm entièrement réglable,
Course AV : 150 mm,
Suspension AR : Monoamortisseur WhitePower entièrement réglable avec renvoi d’angle Pro-Lever,
Débattement AR : 140 mm,
Pneu AV : 120/70-17,
Pneu AR : 160/60-17

Freinage
ABS : Bosch 9M+ à double circuit, dé-connectable,
Frein AV : Simple disque flottant 320mm avec étrier Brembo radial à quatre pistons,
Frein AR : Simple disque flottant 240mm étrier à un piston

Dimensions
Empattement : 1466 mm,
Hauteur de selle : 865 mm,
Poids à sec : 149,5 kg,
Réservoir : 14 litres avec une réserve d’environ 3 litres

Coloris disponibles
Blanc/orange/noir

Tarif  : 10310 zorros

Disponibilité  : Immédiate

Le site KTM


Voir en ligne : KTM France

Portfolio

Messages

  • Cet article est vraiment très agréable à lire et j’ai trouvé que son auteur décrit parfaitement la moto et ce qu’on peut ressentir à son guidon (je suis propriétaire d’un modèle 2013 depuis 22 mois et j’ai parcouru 20000 km à son guidon, essentiellement lors de grosses balades de 200 à 300 km de routes à chèvres sur une demi-journée) : bravo Hervé !

  • En lisant un moto journal spécial salon, je suis tombé sur une 690 R dernier modèle, et du coup je suis allé fouiller sur internet voir s’il y avait des retours d’utilisateurs.
    Je suis tombé par hasard sur votre papier, très bien documenté et non moins bien écrit....ce qui est assez rare dans les forums.
    Après une bonne cinquantaine d’année de moto, beaucoup de monos et quelques bicylindres, je roule en ce moment avec une BM 800 Gs à laquelle je n’ai rien à reprocher, si ce n’est qu’elle est trop lourde pour faire du TT, et qu’elle à des suspensions à trop grand débattement pour attaquer sur route.
    Là vous me mettez l’eau à la bouche !!!!

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