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Infos N°9 ... Bavardages

vendredi 3 septembre 2010, par Hervé

Réflexions personnelles, un auteur à découvrir, un regard vers l’Afrique, une initiative intéressante, un site à visiter et le JBT tome 7 ... Un peu de lecture pour la rentrée.

Bonjour mesdames, mesdemoiselles et messieurs !!

C’est la rentrée, les journaux télévisés nous abreuvent de jeunes têtes qui vont reprendre le chemin de l’école, d’enseignants qui trouvent dans leur premier poste une véritable raison à leur vie, de patrons de supermarchés qui s’efforcent de vendre de la merde à vil prix et qui s’en vantent, de maniaques plus ou moins dépressifs qui collectionnent tout un tas de conneries, de souvenirs de vacances, de clichés de voyages ou de séjours pour ceux qui n’ont pas ou plus de morveux et qui vont pouvoir se régaler à 40 % du prix affiché le mois d’avant, de reprises de divers championnats sportifs, de bilans commerciaux et de jérémiades de tenanciers qui se sont toujours moins gavés que l’an passé mais qui sont toujours aussi gras du bide …
Tout ce fatras nous permet d’éluder les problèmes essentiels, les malheurs du monde et l’incertitude qui règne.
Mais ne vous en faites pas on va bientôt revenir à ce qui vous préoccupe .. le fait de trouver un taf pour votre môme, votre facture d’énergie, le prix de revient de votre bagnole ou savoir si vous allez bosser jusqu’à 90 ans pour toucher des clopinettes .. On va y revenir et vous allez encore en entendre de belles, mais dans quelques temps, quand l’euphorie des vacances sera retombée et qu’il va falloir vous donner pour Noël l’envie de profiter du peu qu’il vous reste pour vous faire plaisir …
De temps en temps au gré des évènements climatiques et des catastrophes naturelles vous allez avoir droit aux images chocs qui vont vous faire dire .. On est quand même bien chez nous !!
Par contre pour tout ce qui est relatif au métier politique et ses acteurs qui s’accrochent à leur place comme des arapèdes sur un rocher, aux bénéfices exagérés de certaines sociétés, aux parachutes dorés, et autres prises illégales d’intérêt et magouilles diverses, là il va vous falloir attendre les règlements de compte pré-électoraux.
En ce qui concerne ceux qui crèvent en bordure du périph, derrière un mur de béton, dans un camp de détention, en bordure d’un désert ou sous quatre tôles en plein soleil on vous en parlera peut être, mais en sourdine, tout le monde sait bien que les infos on les regarde à table, il ne s’agirait pas de vous couper l’appétit !!

Hervé


La Provence à moto

À Sisteron, il s’étonne : « Cette ville tout en escaliers, est la patrie d’un poète qui ne se soucia jamais de "monter" : Paul Arène ».
À Digne-les-Bains, il regrette que les archives n’aient gardé aucune trace des sermons ou mandements d’un évêque de la Renaissance, Héroët l’Héroïque, fin lettré et chantre de l’amour. Il faut dire qu’en ce temps-là, "d’excellents poètes" faisaient presque toujours "d’excellents prélats".
Le Luberon lui apparaît comme "une province dans la Provence" : « Sur les routes étroites et blanches, le voyageur avance dans la beauté comme un nageur dans la mer », la littérature pour seul guide.

Il y a une cinquantaine d’années, enfourchant sa moto, une Terrot qui « remonte aussi facilement le cours des âges que les côtes des Alpes », Raymond Dumay (1916-1999) part à la découverte du Sud de la France.

La littérature va lui tenir lieu de GPS. Il déniche Giono non pas à Manosque mais à Gréoux-les-Bains. Le curiste l’éblouit avec « son enthousiasme », sa « souveraine liberté », son « naturel de grand seigneur ».
Henri Bosco accueille notre intrépide motard à Lourmarin et lui raconte l’histoire de la fondation Laurent-Vibert dont il est un des administrateurs. Dans le château du village enfin restauré, écrivains, peintres musiciens ou sculpteurs se voient ainsi offrir les meilleures conditions de travail, mais peuvent tout aussi bien choisir de ne rien faire : « C’est l’abbaye de Thélème ». À Ménerbes, dans son village natal, le souvenir de Clovis Hugues reste omniprésent : « La Provence offre le meilleur exemple de la toute puissance des poètes. Ce sont eux qui modèlent leur pays », constate avec bonheur Raymond Dumay.

Balader avec Dumay c’est effectuer une visite atypique des lieux. C’est moins facile à lire que le Routard mais combien enrichissant !!

Raymond Dumay : "Ma route de Provence", la Table ronde.
Du même auteur "Ma route d’Aquitaine", "Ma route du Languedoc" et "Ma route de Bourgogne"


Faits Divers

Jeux de hasard - Un mécanicien escroque 158 personnes

Francis Oyetayo alias Tano, fils de Souleymane Oyé et Maria Alanou est né à Yamoussoukro en 1987. Ce jeune Nigérian, mécanicien auto domicilié à Dioulabougou a trouvé une astuce pour se faire de l’argent. Il organise depuis 2009 des tombolas au cours desquelles il met en jeu des motos KTM (Djakarta) achetées à Bouaké. Malheureusement pour lui, sa dernière opération a tourné à la bagarre, certains de ses ‘’clients’’ se sentant floués.

Le principe est simple. Après avoir acquis les motos à Bouaké (elles y coûtent moins cher), il prend des cartes de tombola à 152 trous qu’il place à 3.000 francs le trou. Ce qui lui rapporte la somme de 456.000 francs. En déduisant le prix de la moto, le jeune homme engrange par pari au moins 150.000 Francs. Pour réussir son affaire, il s’adjoint des ‘’commerciaux’’, des rabatteurs qui lui trouvent des clients ou encore qui vendent les trous contre ristourne. Et lorsque tous les trous sont vendus, on procède au tirage public devant tous les parieurs, généralement les dimanches à 16 heures.

La dernière opération de Tano portait sur deux motos KTM (Djakarta), l’une qu’il place à Assabou est confiée à Coulibaly Mamadou et l’autre à Dioulabougou est gérée dans un premier temps par un dénommé Arouna, puis par Boua. Arouna, selon Francis Oyetayo était lent et l’argent ne rentrait pas. Boua réussit donc à placer les 152 ‘’trous’’ si bien que les parieurs s’attendaient au tirage le dimanche 27 juin dernier. Ce jour-là, point de tirage. A leur grande surprise, le mardi 29 juin, Tano procède au tirage et proclame les résultats devant 6 à 10 personnes triées sur le volet, à l’insu des autres parmi lesquels Karamoko Mamadou et Kéita Moussa. Dès qu’ils ont appris que Tano proclamait les résultats, ils se sont rendus sur les lieux, devant la grande école de Dioulabougou, non loin du commissariat du 2ème arrondissement. Avec d’autres jeunes qui s’estiment floués par Tano, ils réclament leur argent. Et puisque ce dernier ne veut pas, les jeunes gens tentent de lui arracher sa moto pour, disent-ils, l’emmener au commissariat de police tout proche. Une altercation s’en suit et les coups de poings trottent. Mamadou et Moussa sont blessés et se rendent à l’hôpital. Dès qu’ils en sortent, Francis Oyetayo alias Tano leur tend une convocation de la brigade-ville de la gendarmerie nationale. Ils s’y rendent immédiatement et y sont gardés à vue toute une journée avant que la maréchaussée y voient clair et les relâche. A leur tour, munis d’un certificat médical avec une incapacité de travail de 11 jours, ils portent plainte au commissariat de police du 2ème arrondissement. Qui instruit l’affaire et met la main sur l’organisateur de la loterie illégale.

Selon des informations recueillies dans le quartier, le jeune homme qui était à sa 5ème tombola devait rentrer définitivement au Nigeria où sa génitrice l’avait précédé. C’est d’ailleurs cette nouvelle qui a poussé les autres à réclamer leurs dus. « Et puis, tous ceux qui ont gagné sont ses amis », explique un autre client dépité. Quant à Boua, il attend toujours ses ristournes car, chaque soir, il versait à Tano l’argent qu’il avait récolté.

Francis Oyetayo alias Tano a été conduit à Toumodi auprès du substitut du procureur le mardi 6 juillet 2010 pour coups et blessures volontaires et escroquerie portant sur deux motos KTM.

De notre correspondant Ousmane Diallo à Yamoussoukro.


Une initiative intéressante

Association basée à Saint-Pierre-sur-Dives, Normandie-motocyclisme rassemble des mordus des engins datant des années soixante-dix, et s’adresse à celles et ceux qui désirent partager leur passion.

Son président, Antony Guyon explique : « Nous proposons la location de motos de cette époque dans le cadre de formules touristiques, avec des étapes gourmandes et des itinéraires totalement « moto-plaisir » que nous avons soigneusement sélectionnés. Ces motos sont mises à disposition par les membres de notre association, les locations permettent d’entretenir et de restaurer ces machines bien sympathiques ».

Les locations s’effectuent à la demi-journée, à la journée ou pour un week-end, en autonomie avec la remise d’itinéraires de découverte de la région.

Normandie-motocyclisme dispose actuellement d’une BMW R60/6 de 1976, d’une Suzuki GS 850 G de 1980, d’une Kawasaki Z 650 B2 de 1978 et d’une Honda CB 250 K2 de 1971.

S’ajouteront, l’an prochain deux Kawasaki 125 KE de 1976 actuellement en cours de restauration. « L’intérêt de ces deux motos est qu’elles sont accessibles sans permis moto, ce qui élargira la gamme offerte pour les locations » signale Antony.

Normandie-motocyclisme, 46, route de Grisy à Saint-Pierre-sur-Dives, tél. 06 72 78 46 81.
antony@normandiemotocyclisme.com


Donnez leur un Dollar et ils seront quoi en faire !!

http://dollar.motorcycles.free.fr/onedollar.html


Le dessin de couverture .. Une bonne occasion pour vous annoncer que le prochain album du Joe Bar team, le tome 7, va sortir en librairie le 7 septembre .. ne le manquez pas !!